Entre 2 biberons, je m'arrête un instant pour vous parler d'une de mes dernières acquisitions : Le Parrain d'Eric Lang publié chez CMoN dont Edge est devenu le traducteur exclusif.
Étonnamment, le jeu n'est pas sorti sur KS, mais uniquement en boutique... Pour CMoN, c'est rare ! Surtout qu'au niveau prix, on est dans le haut de gamme avec des figs sympas (à une échelle plus petite que d'habitude pour CMoN), avec beaucoup de modèles différents et des illustrations de oufs, malheureusement cantonnées au livre des règles... On en reparlera.
Le but du jeu, faire du fric, et le mettre dans sa malle. Et oui, parce que tout ce qu'on a en main, fini dans les poches du parrain (Pire que les impôts !!). Alors, il faut vite mettre de côté. La partie est divisée en 4 actes. La carte est divisée en quartiers de New York.
Chacun leur tour, les joueurs vont faire une action parmi les suivantes :
- Placer un personnage (socle rond) pour racketter indirectement les secteurs adjacents. Le racket est plus léger mais dans plusieurs lieux.
- Placer un homme de main (socle carré) pour racketter un lieu directement. Un racket direct rapporte plus mais dans un seul endroit.
Les rackets permettent de gagner des marchandises illicites comme l'alcool, l'argent sale et les armes mais aussi au dernier acte, la drogue (le joker). Ce sont ces cartes qu'il faut accumuler pour remplir des boulots.
- Acheter un personnage neutre comme le maire, le commissaire...
- Prendre un boulot et le mettre dans sa main.
- Jouer un personnage neutre.
- Faire un boulot (des objectifs que l'on peut remplir grâce aux cartes accumulés dans les boulots et les rackets et qui permettent de gagner de l'argent, et de le mettre dans sa malle).
Le problème, c'est que si l'on a plus de figs dispos, on ne peut plus jouer.
A la fin d'un acte, des jetons d'influence sont placés sur les quartiers contrôlés par une famille (à la majorité). Ils permettront de gagner des sous en plus en fin de partie. A chaque acte, on ajoute des nouveaux lieux à racketter et on gagne des personnages supplémentaires.
Il y a plusieurs types de boulots. Certains permettent de descendre des adversaires et donc de faire de la place sur le plateau. Ils finissent au fond du fleuve... Les boulots permettent aussi de voler des marchandises aux autres, voire même des billets. Mais jamais ce qui est dans la malle. La couleur des boulots permet elle aussi de gagner des sous supplémentaires en fin de partie.
L'argent est composé de plusieurs coupures, on ne peut pas faire de monnaie. D'où l'importance de mettre les bonnes cartes dans sa malle.
Franchement, le jeu est très très bon. On y retrouve les sensations de Blood Rage, mais bien plus facile d'accès. Facile, mais tactique. J'ai adoré le thème auxquels le jeu correspond parfaitement et même si ni Rylanor ni Minuit n'étaient motivés au départ, au final, ils étaient conquis par les mécanismes et le background. Lorsque un joueur bute une de vos figurines en parlant avec l'accent rital, on y est...
Toutefois, il y a un gros hic au tableau pour nous. Autant nous comprenons que toutes les cartes aient le même dos (le Parrain de la boite de base), autant c'est insupportable de revoir la même image sur toutes les faces des boulots. Ils auraient pu ajouter des images différentes. D'autant plus que l'illustrateur (l'un des frères Kopinski, ancien illustrateur chez GW, Karl je crois) est très très bon, et a réalisé des dizaines d'illustrations que l'on ne trouve que dans le livre des règles. Dommage !! Bref, pour un jeu à ce prix-là, c'est décevant...
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